Bernard

Magnifique, surtout pour le parc !

quelle horreur cette cabine, un chauffeur pour pas dire un poisson dans un aquarium et sans clim
les pauvres gars enfin à l'époque le rosé était désaltérant et les contrôles routier plutot rare

Dire que j'ai vu passer ces drôles d'engins - ils ne devaient faire que de la zone courte, c'est plutôt un chauffage efficace qui devait leur manquer le plus - à l'époque les hivers étaient rigoureux din ch'nord.

Le pire, c'était l'accès dans la cabine ! Il faudrait en voir un avec la porte ouverte, le chauffeur rentrait presque à quatre pattes d'après ce que j'ai lu.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Une portière du côté droit (accessible) et une trappe de toit car le conducteur, pour charger sa citerne, passait directement de sa cabine sur sa citerne pour le chargement de cette dernière

Dommage que je n'ai jamais vu ces camions. Dans la banlieue parisienne, on se contentait des Lohéac !

a+

Merci, ça confirme ce que j'ai écrit. La portière est très petite, le chauffeur montait bien dans le camion quasiment à quatre pattes !
L'accès était très malaisé. Je le savais aussi pour la trappe de toit.

On m'a dit un jour que la pompe de dépotage était aussi dans la cabine. Si tel était le cas, je n'ose pas imaginer dans quel état devait être le chauffeur après une journée en plein cagnard avec l'odeur du produit transporté.

luc a écrit:

On m'a dit un jour que la pompe de dépotage était aussi dans la cabine. Si tel était le cas, je n'ose pas imaginer dans quel état devait être le chauffeur après une journée en plein cagnard avec l'odeur du produit transporté.

Non, quand même pas! Les pompes de dépotages sont entrainées pas la prise de force de la BV, donc à l'arrière de la boite.

nordalsace a écrit:

luc a écrit:

On m'a dit un jour que la pompe de dépotage était aussi dans la cabine. Si tel était le cas, je n'ose pas imaginer dans quel état devait être le chauffeur après une journée en plein cagnard avec l'odeur du produit transporté.

Non, quand même pas! Les pompes de dépotages sont entrainées pas la prise de force de la BV, donc à l'arrière de la boite.

J'ai retrouvé où j'avais vu ça, c'est dans "Camions de France" 1ère époque. Malheureusement, la position de l'article sur la page ne permet pas de le passer dans le scanner. Ceci dit c'est plausible vu que le moteur est à l'avant donc la boite aiu niveau des sièges. La pompe peut donc se trouver à juste derrière ceux-ci.

Un Bernard des transports Giraudeau


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Il est connu, celui-là, il est dans le livre ''Les poids lourds'' des ineffables Borgé et Viasnoff qui sont à la culture automobile et camionesque ce qu'Henry Ford était à la cuisine.
C'est dire si nous avons affaire à de grands spécialistes !

Comme auraient pu dire Borsnoff et Viagé: "Noter la jante alu derrière la grille de calandre....."

luc a écrit:

nordalsace a écrit:

luc a écrit:

On m'a dit un jour que la pompe de dépotage était aussi dans la cabine. Si tel était le cas, je n'ose pas imaginer dans quel état devait être le chauffeur après une journée en plein cagnard avec l'odeur du produit transporté.

Non, quand même pas! Les pompes de dépotages sont entrainées pas la prise de force de la BV, donc à l'arrière de la boite.

J'ai retrouvé où j'avais vu ça, c'est dans "Camions de France" 1ère époque. Malheureusement, la position de l'article sur la page ne permet pas de le passer dans le scanner. Ceci dit c'est plausible vu que le moteur est à l'avant donc la boite aiu niveau des sièges. La pompe peut donc se trouver à juste derrière ceux-ci.

En effet il ne suffit que d'un renvoi par chaine pour que la pompe se trouve a l'avant!

Pour le dernier Bernard quel moteur? Deutz vu la turbine nan? étonnant ca.

Non, Alsthom Diéselair

Le Lévrier n'est pas le dernier Bernard !
Ils étaient bloqués à 180cv, en bout de développement avec leur 6 cylindres. Comme Saviem et Berliet passaient les 200cv, ils ont cherché un moteur équivalant.
Ils ont jeté leur dévolu sur un moteur V8 Alsthom qui était surtout un moteur à poste fixe, destiné à entraîner des groupes électrogènes ou des péniches. Il était refroidi par air.
Le problème, c'est qu'il n'a pas supporté les changements de régime et surtout le déjaugeage dans les virages. Donc des tonnes de problèmes, des garanties à appliquer très coûteuses pour le constructeur et la faillite en vue.
Il l'ont vite abandonné et ont trouvé le moteur Mack qu'ils ont monté dans le TD211 qui a suivi. Et la suite, on la connait.

Application en groupe électrogène - C'est du brutal ! -
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'est dans ta cave ?! Pas trop bruyant pour dormir au-dessus ?
Tu noteras qu'il est bridé à 127cv. Alors à 200 sur un camion...

Oui, fallait monter le son de la télé, on les entendait de loin. Un a un démarreur de secours à air comprimé, pomper une centaine de fois et taper sur le titoulet noir avec la main ... comme j'ai pas les mains en cuir de brouette ca faisait mal
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bernard a sorti son Levrier avant 1960. Il a remplacé le 150 cv. Suite à cet echec, Bernard a sorti son 165 cv, ensuite son 185 cv pour finir avec le moteur 211 cv Mack. Bernard a remplacé, dans les Levrier, les V8 par des moteurs plus traditionnels, nous avons vu des levriers équipés de 6 cyl 165 et 185 cv.
Le levrier n'est sorti qu'avec un seul modèle de cabine, la Pelpel n° 2

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

(photo du livre mack 100 ans d'histoire Gilbert lecat)

en fait c'est un mack /Bernard du temps très court du mariage entre les 2 constructeurs

Superbe restauration