Bernard

Le carrossier c'est Pelpel de rennes

Pelpel faisait aussi de la carrosserie intégrale ??
Belle réussite en tout cas le conducteur de l'époque devait "bicher" un peu...

Mais oui Francky celui là ne te rappelles rien??? ( Bernard 19.D/165cv intégral Pépel avec lequel je roulais en 1965 avant d'avoir le TD.211)

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Quand tu roulais dans un camion pareil, c'était deux seigneurs qui étaient sur la route

Gazo...gène a écrit:

Mais oui Francky celui là ne te rappelles rien??? ( Bernard 19.D/165cv intégral Pépel avec lequel je roulais en 1965 avant d'avoir le TD.211)

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Donc, tu les as connus en vrai! Quelle chance d'avoir de tels témoignages! Comment c'était de conduire un tel camion? En 1965, j'avais 10 ans, et t'ai peut-être vu passer sur le bord de la route...

Au départ, c'était la réalisation d'un rêve d'enfant qui s'est vite transformé en passion, animée par une fierté personnelle car il n'y avait pas  beaucoup de jeune de 18 ans qui roulait en grande distance à cette époque. Quand à la conduite rien d'exceptionnel, comme tous les camions une prise en main pendant quelques jours pour le gabarit et tu avalais les kilomètres comme tous les collègues. Ce véhicule était très évolué par rapport aux autres Bernard que j'ai connu étant gamin dans l'entreprise. Carrosserie alu, Puissance (165cv), direction assistée hydro, ralentisseur Telma, siège suspendu, le confort d'une voiture... de l'époque!!! Seul bémol, le relais mécanique et la cabine configuration N°2 . Le modèle qui est rentré après celui ci avait en plus la boite ZF relais électrique et le 185cv, la Rolls des camions en 19ts. J'ai roulé huit mois avec ce bahut, après je suis passé à la semi avec un TD 211. Un an après, j'ai quitté  définitivement la boite, l'aventure de rouler en Bernard était terminée, pas celle du transport qui à duré plus de quarante ans. Mais Le fantôme du Bernard habite toujours en moi.

Très beau récit Michel sur cette aventure de chauffeur. Tu devais faire des envieux à cette époque là. Car à 18 ans c'est vrai que ça faisait jeune pour conduire un bahut pareil...

Gazo...gène a écrit:

Au départ, c'était la réalisation d'un rêve d'enfant qui s'est vite transformé en passion, animée par une fierté personnelle car il n'y avait pas  beaucoup de jeune de 18 ans qui roulait en grande distance à cette époque. Quand à la conduite rien d'exceptionnel, comme tous les camions une prise en main pendant quelques jours pour le gabarit et tu avalais les kilomètres comme tous les collègues. Ce véhicule était très évolué par rapport aux autres Bernard que j'ai connu étant gamin dans l'entreprise. Carrosserie alu, Puissance (165cv), direction assistée hydro, ralentisseur Telma, siège suspendu, le confort d'une voiture... de l'époque!!! Seul bémol, le relais mécanique et la cabine configuration N°2 . Le modèle qui est rentré après celui ci avait en plus la boite ZF relais électrique et le 185cv, la Rolls des camions en 19ts. J'ai roulé huit mois avec ce bahut, après je suis passé à la semi avec un TD 211. Un an après, j'ai quitté  définitivement la boite, l'aventure de rouler en Bernard était terminée, pas celle du transport qui à duré plus de quarante ans. Mais Le fantôme du Bernard habite toujours en moi.

Merci pour ce témoignage qui nous fait presque regretter cette époque!

Bonjour Michel,
Comme dit si bien Francky c'est un trés beau recit sur tes déduts .J'ai des souvenirs du BERNARD avec la semi JAQUEMAIRE ainsi qu' un unic museau long mais je ne me souviens pas de ce 4 roues ,j'étais trop jeune !!!!!!.
A bientôt Michel bonne soirée.
Renaud.

bonsoir à tous , absent quelques jours je découvre ce soir les nouvelles superbes photos et témoignages de chacun avec plaisir , et le regret à vous lire aussi de n'avoir pu conduire un de ces majestueux Bernard à capot , j'ai juste le souvenir bambin d'avoir pu accompagner pour quelques trop court trajet mes oncles sur le siège passager du 180 familial et de trainer aussi dans le garage ou ils étaient entretenu et j'en garde encore aujourd'hui la mélodie de leur moteurs au fond de l'oreille

Comme le dit Sirius, on voudrait retourner à cette époque qui devait être si formidable à vous en entendre parler...Là tu étais un conducteur, avec de " vrais biscoteaux" car les directions n'étaient pas toutes assistées sans oublier la manutention car pas de charriots élévateur

Francky 79 a écrit:

Comme le dit Sirius, on voudrait retourner à cette époque qui devait être si formidable à vous en entendre parler...Là tu étais un conducteur, avec de " vrais biscoteaux" car les directions n'étaient pas toutes assistées sans oublier la manutention car pas de charriots élévateur

Même avec les chariots élévateurs, la manutention restait de rigueur! Je me souviens (1980-81) qu'on m'apportait au dépôt des palettes au cul de mon P 200, et qu'il me fallait souvent "dépoter" tous les colis pour les entasser au fond du camion; depuis les cartons de 5 kgs jusqu'aux fûts de mastic et produits chimiques de 250 kgs. Rebelote à la livraison. Là, heureusement que les choses ont évolué!

a voir aussi l'évolution dans les modes de transport
"bouteilles de vin ,en vrac sur de la paille ,puis en vrac dans des caisses palette (toujours avec la paille) et maintenant en cartons sur palettes filmée .
mais en fin de compte je ne suis pas sur que le chauffeur y gagne du temps libre(temps d'attente pour chargé)

casimire a écrit:

a voir aussi l'évolution dans les modes de transport
"bouteilles de vin ,en vrac sur de la paille ,puis en vrac dans des caisses palette (toujours avec la paille) et maintenant en cartons sur palettes filmée .
mais en fin de compte je ne suis pas sur que le chauffeur y gagne du temps libre(temps d'attente pour chargé)

Au moins ne passe-t-il pas ce temps perdu à suer sang et eau et à se casser le dos!

tu a raison ,mais l'exercice fais du bien (a petite dose  )

Rocton a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] De la part de Pierre Rocton et Philippe Meurou,un Bernard de chez Cosquer...!!!

gazo à raison il s'agit d'un Tual et Gourmelen de 1959

il est en photo (page 58)dans le livre de Daniel Bazin consacré au carrossier

C'est vrai il est dans le livre de Daniel Bazin ,mais cette photo a circulée autrement puisque Albert CUIN qui a été plusieurs décennies chez Cosquer en a plusieurs mais je confirme c'est bien une carrosserie Tual et Gourmelen,Philippe a fait une erreur de carrossier çà n'est pas bien grave...Amicalement Pierre.

On reste chez Louis TORT.

TD. 16O semi Frejat (1962). La plaque Rectangulaire rouge (entre les deux anti-brouillards) avec L'inscription "T.D - Vaucluse" signifiait que ce véhicule avait une carte rouge, titre de transport zone longue en propriété, qui lui permettait de faire du transport public toutes distances.
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belle image sous un angle peu habituel et en couleur , on s'en lasse pas merci Gazo

Bonjour Michel,
Encore une belle image que tu nous poste aujourd'hui, mais je vois que tu n'as pas croisé de "Bernard" sur l'autoroute comme tu me l'avais évoqué dans ton MP

en couleur en plus, ça c'est le cadeau du dimanche
merci Michel

N' est il pas d' occasion car d' après l' immatriculation et le modèle de cabine (essuie-glaces en haut du pare-brise et absence de déflecteurs de portières),il semble antérieur à cette date ?

C'est fort possible  Michel dans ce cas se serait plutôt un 150.MB 35 antérieur à 1960. J'ai les photos et les renseignements par la fille de Louis  (pas d'infos au dos des photos hélas) .

Vu la calandre étroite je dirais un 150..mais je ne suis pas un super spécialiste dans le modèle

150 ou 160, même calandre mais les essuie-glaces en haut, année 50. Michel à raison.
C'est à partir de 1961 à la sortie du TD.180 que la calandre était plus grande, le Moteur MF636 de 185 cv nécessitant un radiateur plus important.
A+Francky.