Trailor

T.A.I (Trailor A.C.TM. International) et BTK (Behm Titan Kaiser) ont annoncé être en négociation afin de se rapprocher pour former une entité commune de fabrication de véhicules industriels .
Encore une illustration de la concentration que nous observons depuis plusieurs années dans le domaine de la construction automobile et dans le secteur du camion depuis des décennies.
On espère que ce rapprochement ne se fera pas au détriment des emplois et que tous les sites de production seront maintenus.
Pour info:
T.A.I 2 sites de productions : Montélimar (26) et Lunéville (54)
B.T.K.: 3 sites de productions: Longuyon (54),Thionville (57) et Torcy (71)

La direction de Trailor a annoncé vendredi 10 février la suppression de 61 postes sur les 104 personnes présentes à l'usine de Lunéville. L'activité de fabrication de véhicules industriels (plateau,bennes, portes containers...) est abandonnée, seuls la fabrication de citernes, l'atelier de réparation et la vente de pièces détachées sont conservés.
Pour mémoire, Trailor SA a été racheté en 2006 par ACTM pour former le groupe Trailor ACTM International (TAI).
Un précédent plan social avait touché l'entreprise en 2009 (68 personnes).

Une page se tourne pour cette entreprise emblématique de l'industrie du poids lourds, sucscitant des inquiétudes de la part des salariés pour la pérénité de l'entreprise (une procédure de sauvegarde est engagée depuis le 20 décembre).
Le rapprochement entre TAI et BTK semble toujours d'actualité.

Au delà du drame humain vécus par les salariés licenciés, c'est toujours difficile de voir des industries et des marques historiques en difficulté voire proche de la disparition.

C'est peut etre le drame des entreprises qui grossissent trop sitot qu' il y a une diminution
de vente , c'est la cata
trailor tout comme d'autre fabricants de semis qui fabriquent a grande echelle , se retrouvent avec des stocks enormes qu'ils ne peuvent resorber Alors que d'autres travaillent a la commande et là , ils s'en sorte mieux meme s'ils perdent 20% de commande c'est mon point de vue .......GJC51.......a+

steed82 a écrit:

La direction de Trailor a annoncé vendredi 10 février la suppression de 61 postes sur les 104 personnes présentes à l'usine de Lunéville. L'activité de fabrication de véhicules industriels (plateau,bennes, portes containers...) est abandonnée, seuls la fabrication de citernes, l'atelier de réparation et la vente de pièces détachées sont conservés.
Pour mémoire, Trailor SA a été racheté en 2006 par ACTM pour former le groupe Trailor ACTM International (TAI).
Un précédent plan social avait touché l'entreprise en 2009 (68 personnes).

Une page se tourne pour cette entreprise emblématique de l'industrie du poids lourds, sucscitant des inquiétudes de la part des salariés pour la pérénité de l'entreprise (une procédure de sauvegarde est engagée depuis le 20 décembre).
Le rapprochement entre TAI et BTK semble toujours d'actualité.

Au delà du drame humain vécus par les salariés licenciés, c'est toujours difficile de voir des industries et des marques historiques en difficulté voire proche de la disparition.

Et le nain ? il se précipite pas pour faire reprendre l'usine par un de ses copains Dassault, Bouygues ou Bolloré ?

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et en plus cotè en bourse (il faut payer les actionnaires )
..........GJC51........a+

GJC51 a écrit:

C'est peut etre le drame des entreprises qui grossissent trop sitot qu' il y a une diminution
de vente , c'est la cata
trailor tout comme d'autre fabricants de semis qui fabriquent a grande echelle , se retrouvent avec des stocks enormes qu'ils ne peuvent resorber Alors que d'autres travaillent a la commande et là , ils s'en sorte mieux meme s'ils perdent 20% de commande c'est mon point de vue .......GJC51.......a+

Depuis longtemps, Trailor ne fabriquait plus qu'à la commande, les parkings remplis de semi en attente de livraison sont révolus depuis des années.
Ce qui a changé ce sont surtout les constructeurs Allemands qui produisent à bas coût dans les pays de l'Est et qui innondent le marché français.
La direction avait essayé de réorienter la production vers des marchés de niches depuis 2008-2009 et vers l'exportation. Et après un début de reprise en 2010, la crise a rattrapé l'entreprise pour en arriver à la situation actuelle.

Une survivante , en bétaillère.
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T.A.I (Trailor ACTM International) et B.T.K (Behm Titan Kaiser) fusionnent pour former Behm International.
Le nouveau groupe compte 350 salariés et 5 sites de production en France:
-Trailor à Lunéville (54): semi citerne
-Kaiser à Longuyon (54): véhicules industriels spéciaux (semi remorques et remorques)
-Behm à Thionville (57):véhicules carrossés
-Titan à Montchanin (71)
-ACTM à Montélimar (26): portes engins

Vestige d'un passé glorieux

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l'inscription plus très visible est situé sur un mur extérieur de l'usine à Lunéville

Encore un pan d' industrie qui se meurt...Une usine qui a construit des wagons, des voitures!
Dans les années 70/80, l' usine tournait à plein et sur la N4 on croisait nombre de semis neuves qui repartaient en toutes directions pour remplir de loyaux services .
Il est navrant de constater que le marché Français est dorénavant dominé par des constructeurs Allemands alors que cette dernière était plutôt réputée pour les remorques que les semis alors trés peu utilisées dans le pays.

L'entreprise Trailor a été mis en liquidation le 25 juin dernier.
C'est donc une page de l'industrie qui se tourne avec la fermeture de l'usine de Lunéville qui employait encore une trentaine de personnes et était consacrée à la construction de citernes depuis la fusion avec BTK. L'usine était implantée depuis près de 130 ans et a compté plus de 2000 personnes au plus haut des effectifs.
C'est ainsi que se termine la lente agonie d'une entreprise qui a connu ses heures de gloire dans le passé mais a multiplié les plans sociaux depuis une quinzaine d'années.
Pour le Lunévillois que je suis c'est assez triste de voir cette usine fermer alors qu'elle a toujours fait partie de l'histoire industrielle de la ville.

On peut désormais classer ce sujet dans les constructeurs disparus, l'outillage et les derniers véhicules produits par l'usine ont été dispersés dans une vente aux enchères cette semaine.
En parallèle une étude va être lancée sur la reconversion du site (logements, espaces commerciaux...).